La Bundesliga est dans une forme économique exceptionnelle à l’image de son pays. Oui, il faut être complètement con pour penser que la Bundesliga n’est pas un championnat attrayant.
Uli Hoeness, président du Bayern ironise d’ailleurs sur le sujet : « Quand les autres clubs vont à la banque, ils vont au service des prêts. Quand nous allons à la banque, c’est au guichet dépôts »
Des stades pleins tous les week-end et pas n’importe quels stades, rien à voir avec le Stade Francis- le Blé de Brest et ses quelques 16 000 places ou encore le Stade François Coty et ses 12 000 places.
Non, la Bundesliga c’est des stades ultra-modernes, des affluences moyennes de 45 000 spectateurs par journée dans des ambiances survoltées. Des budgets de plus en plus conséquents pour les clubs grâce à des droits de retransmissions de plus en plus chères. Mais également un championnat très offensif et des équipes qui pratiquent un football de plus en plus impressionnant (en moyenne au moins 3 buts par match). En effet, le FC Bayern-München et le Borussia Dortmund sont tous les deux qualifiés pour les quarts de finale de la ligue des champions.
Les clubs allemands ont pour politique de ne pas laissé filer leurs meilleurs joueurs à l’image de Marco Reus, meilleur joueur de la saison 2011/2012 qui fut transféré du Mönchengladbach vers le Borussia Dortmund cet été et qui continue de nous montrer tout son talent.
Mais il faut surtout comprendre que les clubs allemands ne dépensent jamais des sommes mirobolantes sur le marché des transferts.
Les transferts records pour les joueurs de la Bundesliga sont Javi Martinez = 40 000 000 €, Mario Gomez = 30 000 000 €, Franck Ribéry = 25 000 000 € ou encore Marco Reus = 17 100 000 €.
L’avenir de la Bundesliga se veut également très réjouissant avec l’arrivée de Herr Pep Guardiola sur le banc du Bayern Munich pour le début de la saison 2013/2014, club bavarois qui engrange les bénéfices chaque saison et qui deviendra certainement le club le plus puissant d’Europe avec la mise en place du fairplay financier.